Le réalisateur des « Trois mousquetaires », dévoile la bande-annonce de son nouveau film : « 13 jours 13 nuits ». Ce thriller raconte l’exfiltration de 2800 personnes de l’ambassade de France à Kaboul en 2021.
« J’ai eu un coup de cœur pour le livre », confie Martin Bourboulon sur Leparisien.fr. Le cinéaste s’est inspiré du récit éponyme de Mohamed Bida dont le sous-titre est : « Dans l’enfer de Kaboul ». L’auteur raconte sa propre histoire lorsqu’il était attaché de sécurité à l’ambassade de France en Afghanistan. Alors que les talibans ont renversé le pouvoir (le 15 août 2021), avec l’aide de dix policiers d’élite, il a orchestré l’évacuation de 2800 personnes.
Le titre fait allusion aux treize jours et treize nuits durant lesquelles le commandant a supervisé l’opération d’exfiltration et négocié avec les islamistes.
«On s’est senti une responsabilité en racontant cette histoire » Roschdy Zem
Dans la superproduction, Roschdy Zem joue le rôle principal, du policier français. Lors d’une interview, il a déclaré : « C’est l’un des plus beaux rôles qu’il m’ait jamais été donné d’interpréter ». L’acteur est fasciné par l’histoire et la personnalité de son personnage. Il a d’ailleurs pu rencontrer Mohamed Bida en personne. Il a « été frappé par sa timidité et son humilité ». Il a donc voulu retranscrire cela à l’écran.
Au casting, le réalisateur n’a pas uniquement choisi des acteurs célèbres. Il a préféré recruter des Afghans pour jouer (entre autres) les rôles des talibans. Selon lui, ce choix « était indispensable. Ils ont apporté une véracité incroyable à ce film ».
bande d’annonce officielle, Pathé
Une superproduction à 28 millions d’euros
Outre le budget conséquent, Martin Bourboulon a tout mis en œuvre pour retranscrire au mieux ce fait historique majeur. En 50 jours de tournage, la production a réussi à mettre en scène 10 000 figurants. Presque deux fois plus que pour le film des « Trois Mousquetaires ».
Le long-métrage sortira en salle entre mai et août 2025. Aucune date de sortie exacte n’est annoncée pour le moment.
Olya Rivat Caullireau